quinta-feira, 5 de setembro de 2019

À Besançon

(Je relis ce que j'ai écris là-bas)

Le temps aussi a une Apparence, à l'intérieur
de quoi s'ouvrent d'autres intervalles 
que ceux que comptent habituellement nos horloges et nos calandriers.
Et dans ces profondeurs-là
passé et présent se confondent avec avenir...
Il suffit d'y entrer.



(Serge Desvignes)

Besançon, le 27 juillet 2019

Je suis seule. Et pourtant, mon être ne l'est pas.
Il me semble que j'ai rencontré mes proches. Et là, je parle des gens qui pour moi sont aussi l'espace. Et l'air. Et la terre. Et l'eau.
Mes larmes sont ces gens que j'aime, ce monde plus semblable à moi-même...
Je ne sais rien de tout.
J'éprouve de l'amour.

Maintenant, le Brésil est le pays où je visite et Besançon c'est ma ville. (Besançon l'a toujours été ma ville?) Je ne sais rien de tout.
Je ressens.
Le vent,
les arbres, les feuilles,
le rythme de la journée...
Tout ça c'est moi...
Et je me sens si remplie qu'il me semble que je transborde. C'est fort!
C'est nouveau et si connu depuis longtemps.
Je ne sais rien...
Je ressens.

Illusion ou pas,
Besançon: où le monde est plus possible pour moi.