sexta-feira, 7 de julho de 2017

L’enfant assis sur le tombeau de son vent.

Je suis un enfant. Je suis toute seule, parce que je suis une fille.
Je regarde du côté, du côté droit tout bas. Puis, je bouge mon regard vers mes soupirs et je le tourne.

Mon âme  et sa toux. Silencieuse et profonde. La terre sèche de mes aventures. Mes larmes la touchent et mon âme y reste.
Il ne me faut pas les ruines sans merci des ceux-là qui ne chantent. Mes ruines gravitent là. Et puis rien.
Ce n’est pas non plus le coucher du soleil. Je sais pas quelle heure il est dans le temps de noces des cieux. Du jaune, du noir, du gris, du rouge se marient devant mes pensées.

Mon pied droit fait des cercles sur la surface de la terre qui empoudre mes passades. Mais, je suis assise maintenant. Sur... sur...
Il y a  du vent de mon deuil.
Mon front a sommeil. Et mon profil s’enchante de l’ambre que j’invente.
La douleur bâille et tout meurt tout le temps. Tout se défait ; c’est le futur rien qui n’empêche pas la beauté.

L’éblouissement de mes ongles solitaires se touche. Au sein du soi-même.
Pas de pourquoi de m’hâter. Parce que je suis là en train d’être aimée de la poudre.

Et fin.


Caspar David Friedrich, Evening Landscape with Two Men, 1830-35 (The Hermitage, St. Petersburg)


Nenhum comentário:

Postar um comentário